Je t'apprends à gérer ton stress comme un athlète...


Mois de novembre...

Synonyme de fatigue, oxydation des organismes, baisse de vigilance... nous sommes tous plus sensibles au stress.
Alors comment ne pas se laisser emporter par ce fléau du monde occidental et garder le contrôle sur son énergie ? 

Selon une étude réalisée par le cabinet Stimulus, 24% des Français souffriraient d’un état “d’hyper stress” mettant en danger leur santé. Absentéisme, turnover, prises en charge de maladies, altération des performances… ce mal-être a même un coût économique.

Partage de la méthode des sportifs de haut niveau et des coachs BE:EP...
 

Identifier le bon stress

Pour Laurent Chopin, entraineur fédéral des équipes de France de Triathlon : « il faut différencier le bon stress (eustress) du mauvais. Le stress en compétition, c’est une bonne chose, ça aide à avoir tout le temps ses sens en éveil. Il faut qu’on soit prêt, que les capteurs qu’on a dans le corps soient en mode ON »
Dans ce cas, l’expérience est positive, il s’agit plus d’un challenge, certes difficile mais qui participe, à terme, à un sentiment de satisfaction et de bien-être. Cela permet d'accéder à l'état mental de flow (état de grâce en Français) : une concentration maximale, une absorption intense. Notre corps sécrète des hormones, dont de l’adrénaline, qui augmente la fréquence cardiaque, la pression artérielle, le diamètre des pupilles, le taux de glucose et re-distribue le sang vers les muscles et le cerveau.
Au contraire, la sur-vigilance, et donc le mauvais stress, survient lorsque la “capacité de demande” surpasse la “capacité de réponse” du sujet, ce qui conduit à l’anxiété. Autrement dit, notre corps ne nous dit pas si ce stress est bénéfique et une même situation peut être aussi bien vécue comme un obstacle que comme un défi.
Stresser, c'est normal : si vous avez les mains moites et le coeur qui bat avant une conférence ou un entretien, vous vous préparez à donner le meilleur de vous-mêmes comme l'athlète de haut niveau avant sa compétition.

 

Répéter, répéter, répéter ... et débriefer

C’est la perception d’une situation, le message que le cerveau envoie aux glandes endocrines, qui détermine l’intensité d’une réaction.
Karim Achour, multiple champion de France de boxe, compte sur ses automatismes : « En combat sur le ring, c’est l’entraînement qui me permet de réagir. Je fais appel à ce que j’ai appris par de multiples répétitions avec le coach. Quand on sait à quoi s’attendre, on laisse moins de chance au stress de nous freiner ou de nous paralyser ».  Une des meilleures façons d’éviter les palpitations, les contractions, les sudations… c’est donc de se préparer. "La préparation prime l'action" comme aime le répéter Cyril Blanchard. Il ne faut surtout pas négliger la phase de débriefing, un exercice à faire après chaque expérience stressante. Les informations qu’on récolte lors des “retours d’expérience” et qu’on analyse sont précieuses. Elles permettent d’anticiper les prochaines épreuves et de faire en sorte qu’elles se passent mieux que les précédentes ».
Débriefer, c'est progresser !  

 

Penser stratégie

Penser en stratège permet d'activer son hémisphère gauche et de rationaliser la situation. On évite de se laisser submerger par les émotions, activées par une paralysie de l'hémisphère droit. Il est important de muscler son élasticité cérébrale comme on muscle son corps.
"Dans toutes situations, le premier réflexe, c'est de faire preuve d'objectivité et d'analyse : enjeu ? Pourquoi ? Qui ? Avec qui ? Contre qui ? Où ? Quand ? Comment ? En fonction des réponses apportées à ces questions, on détermine un objectif" détaille Cyril Blanchard.
Si l'enjeu est élevé, pour ne pas céder à la panique ou être paralysé, mieux vaut diviser le problème en sous-problèmes : dans quel environnement votre objectif s’inscrit-il ? Dépend-il d’autres éléments, sous quels délais ? Quelle est la nature du rapport de force ? Évaluer ses moyens et déduire le moment de l’action et sa durée. 

 

Faire des pauses

Le stress, mauvais ou bon, à long terme n’est pas sain : troubles du sommeil, addictions, maladies cardiovasculaires, dépression, burn-out… C’est pourquoi, à l'approche d'une grande compétition, le sportif se met en mode "affutage" : baisse de la charge d'entrainement et augmentation des périodes de ressourcement. L'athlète consacre de plus en plus de temps à sa préparation mentale : exercices de visualisation, méditations, exercices de relaxation corporelle...
On fait de la projection mentale : on s’imagine en pleine compétition et on décompose chaque partie de l'épreuve en ressentant chaque partie de son corps en pleine puissance, aisance et confort...
Comme le préconise François Duforez, spécialiste du sommeil, "inspirer 4 secondes par le nez et expirer 4 secondes par la bouche, en conscience et en s’efforçant de faire le vide estompe rapidement le sentiment de panique".
Ces techniques d’optimisation du potentiel permettent aussi d’améliorer la qualité du sommeil, la mémorisation, la concentration, la confiance en soi. Chez BE:EP, nous pratiquons la méditation, la projection mentale, l'hypnose, la sophrologie… Lorsqu’on se relaxe, on stimule la sécrétion des endorphines, les fameuses hormones du bonheur. Euphoriques, antidouleurs et anxiolytiques, elles réduisent les niveaux d’adrénaline, et donc le stress.

 

L’esprit d’équipe

La solidarité au sein de notre collectif est une force. Quand on connaît son environnement humain, les compétences et les failles de chacun, on sait sur qui s’appuyer. La cohésion et le partage sont essentiels. Comme le stigmatise Joël de Rosnay, spécialiste de l'épigénétique, le relationnel est l’un des piliers de notre bien-être. Le fait d’avoir des relations bienveillantes est un bouclier contre le stress. 

 

Alors, êtes vous prêt à vous entrainer pour maitriser votre stress et développer de nouveaux spectres de performance illimités ?

 


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